Isolation des combles aménagés

Quelles sont les différentes solutions ?

L'isolation des combles aménagés peut se faire :

  • par l’extérieur, lorsque la couverture doit être refaite (par exemple isolation "Sarking").

  • par l'intérieur en fixant l'isolant sous forme de panneaux, de rouleaux ou insufflé.
    C’est la solution la moins coûteuse. Elle peut être envisagée lorsque la couverture est en bon état. Pour améliorer la continuité de l’isolant, il est recommandé de poser deux couches croisées.

 

Quelles sont les précautions à prendre ?

  • Les pièces aménagées doivent être suffisamment ventilées
  • Lors d'une isolation par l'extérieur, l'entreprise pendra soin de ménager une lame d’air de plus de 2 cm pour assurer la ventilation de la charpente
  • Lors de l'isolation des faux-combles, les cloisons de redressement doivent être isolées
  • Les isolants doivent être incombustibles autour des conduits de cheminée.
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Points de vigilance

  • Avant de procéder à l'isolation, faire examiner la charpente par un professionnel.
  • Les Produits Minces Réfléchissants (PMR) ne sont pas des produits miracles : quelques centimètres de PMR ne sont pas équivalents à 20 cm d'isolant "classique" comme les publicités l’ont parfois laissé croire ! Ils peuvent cependant jouer un rôle intéressant comme complément d'isolation et il faut alors les poser avec une très grande précaution (ex : laisser une lame d’air entre la paroi et le PMR) pour qu'ils n'engendrent pas de désordres (risque de condensation).
  • Le pare-vapeur associé à l'isolant thermique doit se poser toujours du côté "chaud" (intérieur de la pièce et non vers la paroi). Lorsque deux couches croisées sont posées, la seconde couche (la dernière posée) ne doit pas avoir de pare-vapeur (ou il doit être lacéré).

Comment évaluer la performance des produits ?

Étiquette / certification ACERMI des isolants

L'efficacité des isolants est insuffisamment évaluée en toutes saisons et sur la durée.

Toutefois, on peut déjà s’appuyer sur la mesure de leur résistance thermique R, indiquée sur l'étiquette de la certification ACERMI du produit.

La résistance R varie en fonction de l'épaisseur et de la nature du matériau : Plus R est élevé, meilleure est l'isolation, en saison froide uniquement.

 

Que dit la réglementation ?

Les travaux de rénovation sont soumis à une réglementation appelée "Réglementation Thermique dans l'existant, élément par élément". Mais cette réglementation ne permet pas d’atteindre un niveau de rénovation performant. Nous vous conseillons donc de suivre les critères de performances nécessaires à l’obtention des aides financières privées (CEE) et publiques (MaPrimeRénov’) et même d’aller plus loin en suivant les prescriptions de l’approche "basse consommation", ou, mieux encore, celles du niveau "passif".

Le principe d’une rénovation de type "bâtiment à basse consommation" (BBC) permet de renforcer la qualité thermique de toutes les parois en ajoutant une garantie d’étanchéité à l’air ainsi qu’une ventilation. Ce qui permet d’atteindre des performances pouvant diviser par 5 vos consommations de chauffage ! Ainsi rénové, le logement bénéficie d’un grand confort et d'un atout en cas de revente grâce à une étiquette énergie A ou B (moins de 80 kWh/m²/an). Cet objectif "Basse consommation" est aujourd’hui celui qui permet de répondre aux objectifs internationaux de maîtrise des consommations et de réduction des impacts environnementaux.

La rénovation de type "bâtiment passif" (consommation proche de 15 kWh/m²/an) est moins connue et moins étudiée en France que dans les pays du nord-est européens. Ce type d’habitat est si performant qu’on y fait l’économie d’un chauffage centralisé !

Peut-on bénéficier d'une aide financière ?

Aides financières

Retrouvez toutes les informations à jour concernant les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre.